Le sémaphore de Saint-Marcouf
En 1865, une très faible garnison était encore en poste aux îles saint Marcouf, et dont le sémaphore fonctionnait en liaison avec la terre grâce à un câble électrique posé durant cette même année. La rupture de ce câble en 1872 donna lieu à de nombreuses discutions quant à sa réparation ou plutôt son remplacement. Les autorités concernées discutaient toujours en 1888 sur l’opportunité du remplacement de ce câble. La proposition de 1888 porte sur la pose d’un câble qui partirait de l’île du large pour aboutir en un point situé à 500 mètres au sud de la redoute de Ravenoville, puis qui irait de Ravenoville à Valognes sur des poteaux sur une distance de 30 kilomètres . Le coût de la dépense était estimé à 78.000 francs ; cette proposition avait d’ailleurs déjà été faite quelques années auparavant.
Le sémaphore de Saint-Marcouf sera temporairement fermé par décision ministérielle du 25 avril 1874, mais le poste sémaphorique était abandonné depuis 1873, n’ayant plus de possibilité de transmettre avec la terre suite à la rupture de son câble l’année précédente, et aussi parce qu’aucune administration ne voulait en assumer la charge financière au regard du faible intêret porté sur l’utilité même de ce poste. Pourtant, en 1883 une proposition de partage des frais
avait été faite pour un projet de pose de câble à deux conducteurs, l’un pour le service du sémaphore et l’autre pour le département de la guerre, partagent du même coup le budget en deux.
Malgré la décision d’un abandon temporaire du poste sémaphorique par décision ministérielle, il fut cependant décidé de placer aux îles un gardien pour assurer l’entretien du matériel et des installations ainsi que sa garde.
Cette garde sera assurée par Monsieur Beaurain, sur la proposition du major général de la marine, le 1er janvier 1875, et suite à la dépêche ministérielle du 3 juillet 1874, mais dans sa lettre du 23 avril 1875 monsieur Beaurain disait toujours attendre ses indemnitées. (Arch. Nat. DD2-1720 marine )
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